Un officiel américain a indiqué qu’Ariel Henry était arrivé à Puerto Rico lundi, suite à une visite au Kenya destinée à trouver de l’aide pour faire face à l’éclatement des violences dans son pays, et qu'il était dans l’incapacité de rentrer en Haïti. Sa démission a été communiquée à la suite d’une réunion d’urgence en Jamaïque avec les dirigeants des pays caribéens, auxquels se sont joints des envoyés américain, français, canadien et onusien.
Lundi, le Conseil de sécurité de l’ONU a exhorté les gangs en Haïti à cesser immédiatement leurs actes déstabilisants, en appelant à un déploiement rapide de forces multinationales pour aider à garantir la paix et la sécurité dans ce pays. Le Conseil de sécurité a également incité les parties prenantes en Haïti à organiser des élections libres et équitables pour restaurer la démocratie au plus vite possible.