Cette opération, réalisée à l’aide d’avions militaires, s’inscrit dans une démarche de protection du personnel diplomatique face à l’intensification de la violence des gangs dans la région. Parallèlement, des forces supplémentaires ont été déployées pour sécuriser le périmètre de l’ambassade.

L’évacuation intervient dans un contexte de grave insécurité en Haïti, où le pays est déclaré en état d’urgence. Des gangs armés, menaçant de renverser le gouvernement, ont provoqué le déplacement forcé de milliers de citoyens. Plus tôt en mars, ces mêmes groupes ont orchestré des évasions massives dans les deux principaux établissements pénitentiaires du pays et ont exigé la démission du Premier ministre Ariel Henry. Selon les rapports, les gangs exerceraient leur contrôle sur jusqu’à 80 % de Port-au-Prince.