Des personnes fuient leur domicile en raison de la violence dans le quartier de Carrefour-Feuilles, au sud de Port-au-Prince, Haïti, le 15 août 2023. Illustration: AFP/AVI |
«Je continue d’appeler les États membres à déployer une force multinationale qui ne soit pas des Nations unies, composée de forces spéciales de police avec l’appui d’unités militaires, fournies par un ou plusieurs pays, qui puissent coopérer le gouvernement de Haïti, avec la bienveillance du Conseil de sécurité», écrit Antonio Guterres dans une lettre de 12 pages datée de lundi.
Tenter de «régler la situation sécuritaire en Haïti demande de prendre un ensemble de mesures coercitives pour faire appliquer la loi, dont le recours effectif à la force dans des opérations de police ciblées contre des gangs lourdement armés», fait valoir le secrétaire général de l’ONU.
Antonio Guterres et le Premier ministre haïtien Ariel Henry appellent depuis des mois à une intervention internationale pour soutenir la police locale. Les gangs contrôlent environ 80% de la capitale Port-au-Prince et les meurtres, viols, enlèvements contre rançon et vols à main armée sont quotidiens.