Des pneus en feu près de la prison principale de Port-au-Prince, en Haïti, le 3 mars 2024, après une évasion de plusieurs milliers de détenus. Photo: AFP/AVI |
Face à cette situation, les ambassades canadienne et espagnole ont rejoint leurs homologues américaine et française dans la fermeture temporaire de leurs portes, invoquant des préoccupations sécuritaires. L’Espagne a conseillé à ses ressortissants en Haïti de limiter leurs déplacements et de stocker des biens essentiels.
Dans le secteur aérien, American Airlines, JetBlue et Spirit Airlines ont suspendu ou cessé leurs services vers Port-au-Prince. L’Organisation des États américains a également exhorté à une coopération renforcée avec l’ONU pour rétablir la paix et la sécurité.
Cette urgence fait suite à une attaque violente contre la Prison nationale par des gangs criminels, dans la nuit du 2 au 3 mars, résultant en de multiples décès et l’évasion de prisonniers. En réponse, le gouvernement haïtien a instauré un état d’urgence et un couvre-feu strict.