Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, s'exprime lors d'une conférence de presse à Téhéran le 28 février 2022. Photo: IRNA |
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué que les questions en suspens portaient sur l'ampleur de la levée des sanctions, la garantie que les États-Unis ne quitteront pas à nouveau le pacte et la résolution des questions relatives aux traces d'uranium découvertes sur plusieurs sites anciens, mais non déclarés en Iran.
"Il est possible de parvenir à un bon accord (...), mais trois points clés doivent encore être résolus. Les États-Unis et les puissances européennes n'ont pas pris de décisions politiques à cet égard", a déclaré Saeed Khatibzadeh, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse hebdomadaire.
Après dix mois de négociation à Vienne, des progrès ont été obtenus pour relancer l'accord, abandonné par les États-Unis en 2018, qui encadre les activités nucléaires iraniennes, en échange d'une levée des sanctions internationales visant le pays.
Mais Téhéran et Washington ont prévenu que d'importantes divergences demeuraient.
L'accord sur le nucléaire iranien, conclu en 2015 entre l'Iran et les puissances mondiales, a limité la capacité de Téhéran à enrichir de l'uranium et donc rendu plus difficile la mise en œuvre d’armes nucléaires, en échange d'une levée des sanctions internationales contre le pays.