Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh

"Les négociations sont compliquées et difficiles, car elles touchent des questions clés qui nécessitent des décisions politiques sérieuses, en particulier de la part de Washington", a déclaré Saïd Khatibzadeh. Mais il "n'y a pas d'impasse à Vienne", a-t-il souligné, précisant qu'un accord pourrait être conclu prochainement "si les parties américaine et européenne font preuve d'une réelle détermination".

L'Iran est engagé dans des négociations avec la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie directement et avec les États-Unis indirectement pour relancer l'accord nucléaire conclu en 2015 et censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique.

"Nous avons besoin de garanties objectives pour nous assurer que les États-Unis ne quittent pas l'accord une fois de plus et honorent leurs engagements", a dit M. Khatibzadeh. D’après lui, "toutes les sanctions, quel que soit leur libellé, doivent être levées en même temps".