Les centrifugeuses d'une centrale à Natanz, en Iran. Photo: IRNA/AVI

"Enrichir de l'uranium peut être fait à n'importe quel moment", a déclaré M. Eslami, cité par un communiqué de l'OIEA. Si après un éventuel succès à Vienne, les États-Unis se retirent à nouveau de l'accord et "ne remplissent pas ainsi leurs obligations, nous reviendrons à la situation précédente" en reprenant la production d'uranium hautement enrichi, a-t-il averti.

Ces derniers jours, des négociateurs ont fait état d'avancées dans les pourparlers de Vienne visant à sauver l'accord nucléaire conclu en 2015 entre l'Iran, les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l'Allemagne. L'enjeu est de faire revenir les États-Unis dans l'accord dont ils s'étaient retirés en 2018 en rétablissant les sanctions contre l'Iran.  En riposte, ce pays s'est largement affranchi des restrictions à ses activités nucléaires. l'Iran a annoncé sa production de l'uranium enrichi à 60%, se rapprochant des 90% nécessaires à la confection d'une bombe atomique.