Ils sont peintres, artistes plasticiens,
sculpteurs ou designers et ont choisi de placer les déchets au cœur de leurs
œuvres. Une sorte de manifeste
artistico-écologique puisque leur art permet à la fois d’exposer la
problématique de la pollution au grand jour et d’opter pour une approche
artistique elle-même peu polluante puisque basée sur une activité de recyclage
et de récupération. Chacune de leurs oeuvres raconte une histoire sur Hanoi.
Ce sampan de 7 mètres de long est fait à
partir de 5000 morceaux de verre. Cette mosaïque reproduit les petites embarcations
utilisées par les Hanoiens vivant au bord du fleuve Rouge en cas de crue.
L’éléphant, une oeuvre de George Burchett, un artiste australien.
Inspiré par la circulation à Hanoï, Trinh
Minh Tiên a utilisé des roues de vélo et des déchets plastiques pour réaliser cette
installation.
Les marchandes ambulantes de Hanoi sont mises
à l’honneur.
Deux “superman” en moto contre des montres qui représentent les bruits,
l’air pollué, les aliments toxiques, les épidémies….
“Bateaux”, cette oeuvre de Vu Xuân Dông est faite de 10.000
bouteilles en plastique. Elle reproduit un petit marché au bord du fleuve Rouge
comme on pouvait en trouver au début du XXe siècle. L’artiste a voulu alerter sur
la pollution due au plastique dans les fleuves.
La ville au bord du fleuve
Cette oeuvre rend hommage au “hat xâm”, un art populaire très répandu
dans de nombreuses localités du Nord, notamment à Hanoi, au début du XXe siècle,
mais qui pendant les années 1970, a commencé à décliner.
Avec des plats cassés sur lesquels figurent des maisons communales,
Vuong Van Thao a voulu lancer un appel à la préservation de ces patrimoines dans les centres urbains.
Cet espace artistique attire de
plus en plus de visiteurs, notamment des jeunes
…
pour une Hanoï plus verte et plus propre