Chaque pays aura sa panoplie d’activités. Responsables politiques, entrepreneurs, chercheurs et individus sont invités à présenter leurs nouvelles idées et leurs nouveaux projets destinés à restaurer les écosystèmes dégradés, à faire face aux changements climatiques, à renforcer la sécurité alimentaire ou encore à protéger les ressources en eau. Le but étant de sensibiliser le grand public au rôle crucial que jouent les océans dans notre subsistance et aux moyens de les protéger.
Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Climate Change, le rythme du dérèglement climatique au fond des océans pourrait être sept fois plus grand que celui d’aujourd’hui vers la dernière moitié du siècle. Et ce, même si la quantité des émissions de gaz à effet de serre est appelée à être réduite drastiquement. Le réchauffement planétaire ressenti à des profondeurs différentes aura des impacts considérables sur les espèces sauvages dans les océans, provoquant des ruptures de connexion lorsque diverses espèces dont la survie dépend les unes des autres devront se déplacer. Et pour ne rien arranger, chaque année, les humains rejettent pas moins de 8 millions de tonnes de déchets plastiques dans les océans.
Dans l’espoir de garantir un développement durable, l’ONU appelle les États à faire en sorte que d’ici à 2025, toutes sortes de pollution maritime confondues, a fortiori celles provoquées par les activités en terre, soient réduites de façon significative.
Le Vietnam s’est fixé pour objectif de réduire, d’ici à 2030, 75% des déchets plastiques en mer et de mettre fin à l’utilisation des produits en plastique à usage unique et des sacs en nylon difficilement décomposables.