Si l'attaque chimique est confirmée, "c'est un crime de guerre", a affirmé Jan Egeland pour l'ONU - Photo AAREF WATAD/AFP
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«Nous sommes très inquiets face à l'évolution récente de la situation», a déclaré aux journalistes le chef du groupe de travail de l'ONU sur l'aide humanitaire en Syrie, Jan Egeland, qui quitte ses fonctions à la fin du mois. La province d'Idleb fait l'objet depuis septembre d'une trêve négociée entre Moscou, allié du régime de Damas, et Ankara, parrain traditionnel des rebelles. Mais dimanche la Russie a mené dans la région d’Idleb des frappes aériennes - les premières en plus de deux mois - contre des positions «terroristes» en représailles à une attaque chimique présumée menée selon Damas à Alep, dans la province voisine.
Les médias syriens ont de son côté accusé des «groupes terroristes» d'avoir mené samedi soir une attaque au «gaz toxique» dans trois quartiers d'Alep.