Le dirigeant turc a noté qu'il était «nécessaire d'appliquer sans délai le cessez-le-feu à Idleb pour pouvoir se concentrer à nouveau sur le processus visant à trouver une issue politique» au conflit syrien, selon un communiqué publié par Ankara. Il a également souligné qu'il fallait «empêcher que davantage de vies ne soient perdues dans les attaques [...] visant principalement des civils et éliminer le risque croissant d'une vague migratoire» vers la Turquie. Cet entretien, le deuxième entre les deux présidents en 15 jours, survient alors que Damas, soutenu par la Russie, a intensifié ces dernières semaines ses bombardements dans la province d'Idleb. Située dans le nord-ouest de la Syrie, cette région frontalière de la Turquie est principalement contrôlée par l'organisation djihadiste Hayat Tahrir al-Sham, anciennement connue sous le nom de Front al-Nosra, branche d’al-Qaïda en Syrie.