Rien que depuis dimanche, les frappes du régime et de l'allié russe ainsi que les tirs d'artillerie sur ces régions du nord-ouest du pays en guerre ont tué une cinquantaine de civils dont de nombreux enfants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Et les bilans meurtriers se succèdent quasi-quotidiennement, alors que plusieurs hôpitaux ou écoles ont été mis hors-service par les bombardements.
La grande partie de la province d'Idleb, ainsi que des secteurs des provinces voisines de Hama, d'Alep et de Lattaquié sont tenus par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche d'Al-Qaïda). Les prorégime contrôlent une partie du sud-est et de l'est d'Idleb, ainsi que la grande majorité des trois autres provinces.