Le gazoduc Nord Stream 1 à Lubmin, en Allemagne, le 8 mars 2022. Photo : reuters
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Cette décision a été prise après plusieurs discussions avec l’Ukraine, l’Allemagne et la Commission européenne, mais aussi avec l’Agence internationale de l’énergie, a affirmé le ministre canadien des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson. «À la suite de ces conversations, le Canada accordera à Siemens Canada un permis révocable et d'une durée limitée pour permettre le retour en Allemagne des turbines Nordstream 1 réparées, ce qui soutiendra la capacité de l'Europe à accéder à une énergie fiable et abordable alors qu'elle poursuit sa transition en s'éloignant du pétrole et du gaz russe», a-t-il déclaré par communiqué. En l'absence d'un approvisionnement nécessaire en gaz naturel, l'économie allemande subira des difficultés très importantes et les Allemands eux-mêmes risquent de ne pas pouvoir chauffer leurs maisons à l'approche de l'hiver, a-t-il aussi précisé.
Samedi également, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a fait savoir que le Canada imposait de nouvelles sanctions contre les secteurs pétroliers, du gaz, des produits chimiques et de la fabrication de la Russie.