Le porte-parole du Département d’État américain Ned Price. photo: AFP |
Selon une source proche du dossier, Téhéran exige le retrait des Gardiens de la révolution - l’armée idéologique de la République islamique iranienne - de la liste noire américaine des «organisations terroristes étrangères», et cette demande est l’un des tout derniers obstacles à un compromis pour ressusciter cet accord de 2015.
Interrogé à ce sujet, le porte-parole du Département d’État américain Ned Price a refusé de détailler «quelles sanctions nous sommes prêts ou non à lever».
L’accord sur le nucléaire iranien avait permis la levée des sanctions économiques contre l’Iran en échange de restrictions claires à ses activités nucléaires pour assurer, sous supervision internationale, qu’elles restent strictement civiles et pacifiques. Mais sous la présidence de Donald Trump, qui le trouvait insuffisant, les États-Unis ont quitté l’accord en 2018 et rétabli leurs sanctions.