Ce mercredi matin, l’accès à la présidence du Niger à Niamey était bloqué par des membres de la garde présidentielle. Tant les accès à la résidence du président Mohamed Bazoum qu’aux bureaux du complexe présidentiel étaient interdits.
Le chef de l’État est ensuite séquestré par des membres de sa propre garde présidentielle. Suite à cet acte, l'armée nigérienne a lancé un ultimatum, déclarant qu'elle était prête à attaquer les gardes si le président Bazoum n'était pas libéré.
La communauté internationale, dont le Bénin, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l’ONU et les États-Unis a publié une déclaration condamnant le complot de coup d'État et exhorté les parties prenantes à rétablir immédiatement l'ordre constitutionnel au Niger.