Bâtiment détruit après une frappe aérienne israélienne à Wardaniyeh, au Liban, le 9 octobre 2024. Photo: THX/TTXVN |
Lloyd Austin a également insisté sur la nécessité de passer rapidement de l’action militaire à la diplomatie.
La FINUL a effectivement confirmé que deux de ses membres ont été touchés dans des explosions survenues près d’un poste d’observation dans le sud du Liban. Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont reconnu leur responsabilité et ont exprimé leur inquiétude face à ces incidents.
La France, l'Espagne et l'Italie ont fermement condamné l'attaque israélienne contre la FINUL, la qualifiant de "violation grave" de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU et du droit international humanitaire. Les trois pays exigent l'arrêt immédiat des attaques contre les forces onusiennes.
Dans ce contexte tendu, les dirigeants méditerranéens de l'Union européenne, réunis lors du sommet des pays MED9 à Paphos, ont appelé à un cessez-le-feu immédiat au Moyen-Orient et à la reprise des efforts diplomatiques.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a de son côté demandé à l’ONU d’adopter une résolution appelant Israël et le Hezbollah à cesser immédiatement les hostilités. Il a réaffirmé l’engagement du Liban à respecter la résolution 1701 et à maintenir une zone frontalière sud exempte d’armes ou d’armes non gouvernementales.
De son côté, le Hezbollah se prépare à un conflit prolongé avec Israël après avoir subi des pertes importantes à la suite des frappes aériennes israéliennes dans le sud du Liban.