Les sujets abordés seront extrêmement variés : du commerce, aux questions de sécurité en passant par le règlement des différends. Bien que Londres et Bruxelles soient partants pour conclure un accord de libre-échange sans aucun droit de douane ni quota sur les marchandises échangées, des points de friction apparaissent déjà, alors que les pourparlers n'ont pas démarré. Afin de ne pas avoir un concurrent «déloyal» à sa porte, Bruxelles exige notamment que son voisin respecte les règles européennes en matière d'aides d'Etat, d'environnement, de fiscalité ou de droits des travailleurs, après la période de transition post-Brexit, qui doit s'achever le 31 décembre 2020. Hors de question pour Boris Johnson, qui veut redonner au Royaume-Uni son «indépendance politique et économique», et maintenir les standards britanniques actuels en termes de travail et d'environnement. Londres a également menacé de quitter les négociations si « les grandes lignes » d’un accord ne sont pas établies en juin.