Jusqu’à présent, le gouvernement britannique avait envoyé
des messages contradictoires concernant le règlement financier du Brexit.
La Première ministre britannique,
Theresa May avait accepté en décembre un accord financier d’un montant total de
39 à 44 milliards d’euros qui dépendait de l’établissement de futures relations
commerciales. Mais le ministre des Finances Philip Hammond avait cependant
considéré comme « inconcevable » le fait que Londres n’honore pas ses
engagements financiers envers l’UE même en l’absence d’accord commercial.
Le Royaume-Uni doit quitter l’UE
le 30 mars, mais les deux parties sont censées parvenir à un accord de divorce
d’ici la fin octobre afin d’organiser la séparation, établir les bases de leur
relation future mais aussi donner le temps au Parlement européen et aux
Parlements nationaux de ratifier le texte.