Le stress thermique fait référence à une chaleur supérieure à ce que le corps peut tolérer sans subir de dommage physiologique, explique l'OIT, ajoutant que cela intervient généralement lors de températures supérieures à 35°C avec une forte humidité. "L'impact du stress thermique sur la productivité du travail est une conséquence grave du changement climatique", a affirmé Catherine Saget, co-auteur du rapport.
"Nous pouvons nous attendre à voir les inégalités augmenter entre les pays à revenu élevé et les pays à faible revenu et les conditions de travail se dégrader pour les plus vulnérables, ainsi que des déplacements de population", a-t-elle averti.
Au total, les pertes économiques annuelles représenteraient 2 400 milliards de dollars à l'échelle mondiale.