Une photo de groupe des membres du G20 rassemblés à Osaka, vendredi 28 juin - Photo Adrian Wyld / AP
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Comme lors des deux précédents sommets, les États-Unis n’ont pas signé cet accord, ont annoncé les Français et les Allemands.
Dix-neuf des vingt membres du G20 ont donc réaffirmé leur engagement pour «la mise en oeuvre complète» de l’accord signé en 2015 à Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique. Les signataires, dont la Chine, la France et l’Allemagne, s’accordent sur «l’irréversibilité» de cette entente, dans une déclaration finale rédigée en des termes similaires à ceux publiés à l’issue du G20 de l’an dernier, mais obtenue avec difficulté face à l’opposition de Washington. Les États-Unis se sont en effet retirés de l’accord de Paris en 2017.
Par ailleurs, des formulations communes ont aussi été trouvées, mais à 20, sur le commerce, l’autre dossier central de ce sommet. «Sur le commerce, nous avons le même résultat qu’à Buenos Aires», a rapporté Mme Merkel.
À savoir «un engagement pour un commerce international juste, transparent et sans discrimination» et «nous affirmons une fois encore qu’il est urgent de réformer l’Organisation mondiale du commerce (OMC)», a-t-elle précisé. «Tout cela a demandé beaucoup de travail», selon la chancelière.
Dans leur déclaration finale, publiée à l’issue du sommet d’Osaka, les chefs d’État et de gouvernement des vingt plus grandes puissances du monde ont par ailleurs souligné «l’intensification des tensions commerciales et géopolitiques». Ils répètent ainsi l’expression consacrée par la réunion des ministres des finances, après de difficiles négociations du fait des réticences américaines. Le texte insiste aussi sur la nécessité pour les banques centrales de «continuer à soutenir l’activité économique» en prenant soin de «bien communiquer» entre elles.