Sur ce total, 1 222 projets ont atterri en France, qui, non seulement conforte sa première place sur le Vieux Continent pour la troisième année de suite, mais bénéficie en outre d’un rebond plus fort que ses voisins (24 %), selon le baromètre du cabinet EY et publié mardi 31 mai. La France creuse l’écart avec le Royaume-Uni, qui demeure en deuxième position, et avec l’Allemagne, au troisième rang, malgré une baisse de 10 % du nombre de projets accueillis.
L’Hexagone profite en effet des faiblesses de ses deux rivaux: le Brexit affecte l’attractivité britannique en matière de projets industriels, « et le report de ces projets se fait d’abord au bénéfice de la France », précise Marc Lhermitte, associé chez EY. Quant à l’Allemagne, elle pâtit paradoxalement de son faible taux de chômage, qui incite les investisseurs à se tourner vers le marché de l’emploi hexagonal, et notamment vers les territoires de moins de 50.000 habitants, souvent désindustrialisés et où il existe une main-d’œuvre disponible.