De mémoire d’urgentiste, «on n’a jamais connu une telle tension avant même la période estivale». Manque de médecins, d’infirmiers, d’aides-soignants ou de «lits d’aval» pour transférer les patients: les services d’urgences de ces hôpitaux font face à de graves «difficultés», selon une liste établie par l’association SAMU-Urgences de France.
Ces 120 services représentent quasi 20 % des quelque 620 établissements – publics et privés – hébergeant un ou plusieurs services d’urgences. Aucun territoire n’est épargné, avec 60 départements touchés dans toutes les régions, d’après ce décompte qui n’inclut pas la Corse, les Antilles et la Guyane.