Les manifestants mettent la pression sur l’exécutif alors que ce mardi 7 février marque le deuxième jour de l’examen du texte concernant la réforme des retraites. Alors que l’exécutif reste intransigeant sur le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans, le mouvement social pourrait se durcir.
«Si le gouvernement continue de s’entêter malgré les mobilisations, il faut passer à la vitesse supérieure, avec des actions plus marquées, des grèves plus longues, plus dures, plus massives, plus nombreuses et inconductibles», a déclaré le leader de la CGT Philippe Martinez.
En attendant, de nouvelles perturbations sont à prévoir mercredi 11 février sur les réseaux TGV, TER, Transilien et Intercités, deux syndicats cheminots – la CGT-Cheminots et SUD-Rail – ayant encore appelé à cesser le travail. Les grévistes de TotalEnergies ont également reconduit la grève.
Soucieuses de ne pas rendre leur action impopulaire, les fédérations de cheminots n’ont en revanche pas appelé à la grève samedi, premier jour de vacances pour la zone B et mi-temps de celles de la zone A.
La réforme des retraites sera débattue à l’Assemblée nationale avant d’être votée fin mars prochain.