Catherine Colonna, ministre française des Affaires étrangères. Photo : america-times.com

Ce projet de résolution suggère également la mise en place par l'ONU d'un mécanisme de surveillance des opérations de secours humanitaire. Selon des sources diplomatiques au siège de l'ONU à New York, les États-Unis, principal allié d'Israël, et les Émirats arabes unis, les pays à l'origine du projet de résolution, sont en négociation sur les derniers détails pour satisfaire toutes les parties. Au début du mois de décembre, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité demandant une trêve humanitaire immédiate dans la bande de Gaza.

Pour être adopté, le projet de résolution doit recueillir au moins 9 votes favorables sur les 15 membres du Conseil de sécurité, sans veto de l'un des 5 membres permanents que sont la Russie, la Chine, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni. Lors d'une déclaration dimanche 17 décembre en Israël, au cours d'une visite au Moyen-Orient, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, représentant l'un des 5 pays membres permanents du Conseil de sécurité, a exhorté Israël à engager rapidement des discussions sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. 

«Les bombardements systématiques causent trop de suffrance. Israël doit préserver la vie des populations civiles comme le droit international le lui impose. Il doit s’engager dans un cessez-le-feu qui permet également la libération des otages. Il doit permettre l’entrée et la distribution de l’aide dans les volumes beaucoup plus importants», a-t-elle déclaré.