Les débris après une frappe aérienne israélienne dans la bande de Gaza, le 14 décembre 2023. Photo: AVI |
Cette déclaration commune est portée par les chefs de la diplomatie de la France, de l’Australie, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l’Espagne, de la Finlande, de l’Irlande, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse et de l’Union européenne.
Le même jour, après avoir rencontré le conseiller américain à la Sécurité nationale Jake Sullivan, le président palestinien Mahmoud Abbas a exhorté les pays à faire pression pour mettre fin aux violences dans la bande de Gaza. Le bilan des morts à Gaza dépasse désormais 18.000 personnes, en grande majorité des femmes, des enfants et des moins de 18 ans, d'après l’ONU. Jake Sullivan a déclaré vendredi que les États-Unis ne soutenaient pas la reprise à long terme de Gaza par Israël et que le contrôle de cette zone devait être restitué au gouvernement palestinien une fois le conflit actuel terminé.
Ce vendredi toujours, l'armée israélienne a présenté ses plus sincères condoléances aux familles de trois otages israéliens tués par Tsahal après avoir été «identifiés par erreur» comme une «menace» lors de combats à Choujaiya (nord). Dans la soirée, le chef du gouvernement, Benyamin Nétanyahou, a dit regretter «une insupportable tragédie» qui plonge «tout l'État d'Israël dans le deuil».
Concernant les tensions en mer Rouge, de nouvelles attaques contre des navires y ont été menées vendredi par les rebelles houthis du Yémen. Proches de l'Iran, les Houthis avaient prévenu qu'ils viseraient des navires naviguant au large des côtes du Yémen ayant des liens avec Israël.