Le sommet, selon le président gabonais et président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, devait permettre d’examiner les questions de sécurité et d'intégration régionales. Les conflits dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) figuraient parmi les dossiers à l'ordre du jour de cette rencontre.
Dans son discours d'ouverture, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine, a salué le rôle que joue le président angolais Lourenço en tant que champion de la réconciliation et de la paix en Afrique, dans la recherche des solutions à la crise qui oppose deux pays membres de la CEEAC, à savoir le Rwanda et la RDC.
Parfait Onanga-Anyanga, représentant des Nations Unies auprès de l'Union africaine (UA), s'est pour sa part appesanti sur les conséquences de la guerre au Soudan qui impacte quelques pays membres de la CEEAC. Il a précisément cité le Tchad et la Centrafrique qui font face à un afflux de réfugiés soudanais même si le Soudan n'est pas membre de la CEEAC.