“Il s’agit de réguler, de légiférer, et de poser des bases pour permettre aux habitants de la forêt de devenir entrepreneurs, ce qu’ils souhaitent vraiment”, a affirmé Gustavo Montezano, président de la Banque de développement du Brésil (BNDES), un pays dont 60% du territoire est en Amazonie.
La banque finance le reverdissement de l’Amazonie face à une culture qui a consisté à penser pendant des années, selon M. Montezano, que “détruire la forêt permettait de créer de la valeur économique”.
De son côté, le président colombien Iván Duque prône une politique de la carotte et du bâton: punir la déforestation tout en encourageant la culture durable de fruits tels que le copoazù, un arbre proche du cacaoyer, ou des baies de plus en plus à la mode comme l’açai et le camu camu.
Après le Brésil, le Pérou est le deuxième pays avec le plus grand territoire en Amazonie, “une région historiquement oubliée par l’État”, selon la vice-présidente Dina Boluarte, qui a réclamé l’achat “à prix juste” des fruits cultivés dans la région.