Depuis l’éclatement des frappes israéliennes sur Rafah en début mai, de nombreux camps de réfugiés palestiniens ont été détruits. De son côté, l'armée israélienne a alors demandé aux civils palestiniens de quitter la ville vers une zone humanitaire élargie, à environ 20 km de la ville de Rafah. Ces mesures ont contraint plus d'un million de civils palestiniens à quitter la ville, considérée comme le dernier refuge des habitants de la bande de Gaza après près de 10 mois de combats entre le Hamas et Israël.

L'UNRWA a déclaré que des milliers de familles qui ont quitté Rafah se réfugient actuellement dans la ville de Khan Younis dans des conditions extrêmement difficiles en termes d'installations et d’appareillage médical, car cette ville a également été lourdement touchée lors des affrontements précédents entre l'armée israélienne et les forces du Hamas.

Lors d'une visite au commandement sud d'Israël ce dimanche, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a annoncé que l'armée israélienne obtenait de nombreux progrès à Rafah et que son pays préparait également des plans pour la gestion post-conflit dans la bande de Gaza. 

"Sous ma direction, les unités des forces sont en train de préparer des scénarios alternatifs pour prendre en charge la bande de Gaza. Lorsque nous isolerons cette zone, nous séparerons le Hamas de cette terre et ferons intervenir d’autres forces", a-t-il déclaré.

Toujours ce dimanche, Ophir Falk, principal conseiller en politique étrangère du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a confirmé qu'Israël avait accepté l'accord-cadre visant à réduire l'ampleur du conflit à Gaza promu par le président américain Joe Biden.