Des agriculteurs français conduisent des tracteurs sur l'autoroute A6 près de Paris, France, le 29 janvier 2024. Photo : Emmanuel Dunand/AFP |
Il s’agit plutôt, pour lui, «de mettre la pression sur le gouvernement pour faire en sorte que, rapidement, on trouve des solutions de sortie de crise».
L’agriculteur a rappelé que les annonces formulées par le Premier ministre Gabriel Attal étaient loin d’être suffisantes et que cette mobilisation était nécessaire pour «protéger notre métier et faire en sorte que demain, ce qu’il y a dans l’assiette des Français soit produit en France».
Pour éviter une paralysie totale du trafic, les axes secondaires seront dégagés et les blocages seront positionnés à 30 kilomètres de la capitale. La circulation ne reprendra pas normalement tant que les mesures proposées par le gouvernement «ne [seront] pas satisfaisantes», précise Arnaud Rousseau. «On fait monter la pression parce qu’on a compris que quand c’était loin de Paris, il n'y avait pas de réception du message», conclut le président du syndicat agricole.