La compétition de cuisson de riz au village Thi Câm

Tuân Anh – vov.vn
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(VOVWORLD) - Tenue le 8e jour du Nouvel An lunaire, la compétition de cuisson de riz est un festival pluriséculaire du village Thi Câm, dans l’arrondissement Nam Tu Liêm, à Hanoï.

Cet événement vise à rendre hommage au général Phan Tây Nhac, également le génie tutélaire du village Thi Câm.

Les membres du comité organisateur apportent des sacs de paille aux équipes en compétition. Cette année, elles en sont quatre, venant de quatre différents sous-quartiers.

Les troncs de bambou sont pelés en fils pour servir de combustibles.

Les pailles sont tressées en bottes et placées en-dessous et par-dessus des mortiers de pierre.

Ces bottes de pailles aident à stabiliser les mortiers au cours du pilage du riz.

Elles permettent aussi de prévenir la ‘fuite’ du riz.

Vers 11h, la cour de la maison communale est remplie de spectateurs. La compétition se compose de trois étapes: allumage du feu, course à la prise de l’eau et cuisson du riz. Si la première et la dernière étapes sont prises en charge par des adultes, la deuxième est assurée par des adolescents âgés de 12-14 ans. Au départ de la maison communale, ils doivent parcourir 700 mètres vers l’est pour chercher de l’eau.

À 11h pile, l’allumage du feu et la course à la prise de l’eau commencent.

Pour allumer le feu, les équipes ont droit à trois bâtons d’osier, à une boîte de bambou séché et une torche en paille. Lorsque la première étincelle prend feu, la foule explose de joie.

Les concurrents entrent en pole position.

Le paddy est pilé dans un grand mortier.

Les porteurs d’eau arrivent. Le premier arrivé est Nguyên Vinh Khoa (droite).

La fumée se propage vite sur fond de tambour et d’applaudissement des spectateurs

Pour faire cuire du riz à la main, il faut faire appel aux plus expérimentés du village.

Selon les patriarches du village, il est très difficile de bien doser le riz pilé à la main.

Les concurrents doivent fouiller leur marmite dans de la cendre de paille. Pour gagner du temps, ils font aussi beaucoup de fausses marmites de riz pour obliger le jury à aller chercher la bonne.

Après le temps d’un bâtonnet d’encens, les jurés doivent partir trouver les vraies marmites de riz. Elles sont ensuite évaluées devant le public.

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