Les villages Nung de Chi Lang

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(VOVworld) - Cap sur Chi Lang, un district rattaché à la province Lang Son, qui capte toujours l’attention des touristes grâce à des paysages bucoliques faits de petits hameaux construits à flanc de montagne, dans des vallées où la nature est souveraine.     

(VOVworld) - Cap sur Chi Lang, un district rattaché à la province Lang Son, qui capte toujours l’attention des touristes grâce à des paysages bucoliques faits de petits hameaux construits à flanc de montagne, dans des vallées où la nature est souveraine.     

 Les villages Nung de Chi Lang - ảnh 1
Photo : baomoi.com

Situé à seulement 120 kilomètres de la capitale, le district de Chi Lang est l’un des plus escarpés de Lang Son. Sa population locale est composée, en grande majorité, de Nung, que l’on retrouve d’ailleurs dans toutes les communes. Ceux-ci restent farouchement attachés aux us et coutumes de leurs ancêtres, estime Trieu Thuy Tien, du service culturel de Lang Son.

«Les Nung s’assemblent en grappe dans ces hameaux. Chez les Nung, il y a un dicton qui dit qu’il vaut mieux être en bons termes avec son voisin proche, qu’avec son cousin habitant au loin. En cas de coup dur, c’est bien le premier qu’on ira chercher. C’est une communauté particulièrement soudée, qui a un sens aigu de la fraternité.»     

Les Nung préfèrent vivre en altitude. Sur la nationale 1A, lorsqu’on trouve le panneau «Ai Chi Lang» (défilé de Chi Lang), on bifurque vers un sentier assez sauvage qui mène tout droit chez eux. Après avoir parcouru une quarantaine de kilomètres, on arrive aux villages de Co Huong, Tham Na et Suoi Ma, perchés entre 1.200 ou 1.300 mètres d’altitude. Une fois arrivé en haut, on est largement récompensé de ses peines, tant le tableau pastoral qui s’offre au regard est envoûtant.      

Les Nung possèdent un sens inné de l’hospitalité. On en est que plus heureux de partir à leur rencontre, d’autant plus que leur bonhommie naturelle n’a d’égale que leur gastronomie rustique certes, mais raffinée.   

Les Nung d’aujourd’hui vivent d’élevage, de riziculture et de fruiticulture. Dans les années 80, ils s’étaient lancés dans la culture intensive de la pomme-cannelle, qui leur assure désormais de confortables revenus. Trieu Thi Nhat, une Nung de la commune de Chi Lang :

«Ma famille cultive le riz, la pomme-cannelle et nous pratiquons aussi l’élevage. C’est la pomme-cannelle qui rapporte le plus. Vous voyez, ça nous a permis de nous faire construire une maison dotée de tout le confort moderne.»   

« Tout le confort moderne »... Eh oui ! Les Nung sont comme vous et moi, ils vivent avec leur temps, et s’ils ont l’occasion de s’offrir des maisons en dur, eh bien ma foi, ils se les offrent sans états d’âme... Peu importe d’ailleurs que leurs maisons soient en bois ou en briques, les Nung se distinguent avant tout par la solidarité dont ils font preuve en toute circonstance.

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