De quoi vivent les San Chi ?

Lan Anh
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(VOVworld) - De quoi vivent les san Chi ? D’amour et d’eau fraîche ? Eh non !... L’agriculture ? L’élevage ? Oui, forcément, mais ce n’est pas tout. Les San Chi ont plus d’un tour dans leur besace et des gagne-pains, ils en ont bien d’autres.   

(VOVworld) - De quoi vivent les san Chi ? D’amour et d’eau fraîche ? Eh non !... L’agriculture ? L’élevage ? Oui, forcément, mais ce n’est pas tout. Les San Chi ont plus d’un tour dans leur besace et des gagne-pains, ils en ont bien d’autres.   

 De quoi vivent les San Chi ? - ảnh 1
Photo : internet

Riz, maïs, manioc, haricots, courges, pommes de terre... Agriculteurs-nés, les San Chi connaissent par cœur les caractéristiques des céréales et des légumes qu’ils cultivent en alternance tout au long de l’année. Dang Thi Hoa, de l’Institut de recherche sur la famille et sur les genres :

« Les régions où vivent les San Chi conviennent parfaitement bien à la riziculture inondée. Ils réussissent à faire une ou deux récoltes par an, si les conditions météorologiques le permettent. Mais le riz n’est pas leur unique ressource. Ils cultivent aussi les litchis, les plantes médicinales... Et puis ils élèvent des sangliers et des volailles. »         

De la riziculture, donc, de l’élevage, mais aussi de la fruiticulture. Beaucoup de San Chi de Luc Ngan, par exemple, ont fait fortune grâce aux litchis. Il faut dire que leurs fruits se vendent aussi bien au Vietnam qu’à l’étranger et qu’en outre, ils ont su tirer profit des dernières avancées technologiques en la matière, d’où une productivité accrue, aussi bien en quantité qu’en qualité, d’ailleurs.     

Si les litchis font donc le bonheur de quelques uns, les plantes médicinales font celui de quelques autres. Dang Thi Hoa, toujours :    

« Les plantes médicinales rapportent beaucoup, elles-aussi. Certains en tirent d’ailleurs l’essentiel de leurs revenus. Il faut dire que les produits phytopharmaceutiques qui en sont issus sont exportés jusqu’en Chine et à Taïwan, où les gens apprécient particulièrement le noni, qui est une herbe médicinale précieuse, à partir de laquelle on peut créer un certain nombre de remèdes. »   

« La nature, c’est le meilleur remède », estiment les San Chi qui sont des adeptes de la phytothérapie, et qui exploitent depuis des générations l’énorme réserve de plantes médicinales que leur prodiguent les forêts primaires qui les entourent.  Dang Thi Hoa, encore une fois :

« C’est dans le district de Son Dong qu’on trouve les meilleures plantes médicinales. On y fait des emplâtres à base de feuille qui ont la vertu de renforcer le système immunitaire des femmes. »   

Il faut savoir que les San Chi possèdent près de 200 variétés de plantes médicinales et autant de techniques de cueillette, de séchage, de conservation et de confection de remèdes. Autant dire que pour eux, prospérité est synonyme de santé.

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