Comme quoi, il n’y a pas d’âge…

Anh Tuan
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(VOVWORLD) - Qui aurait crû qu'une épicerie, une pagode, un salon des années 1990, un bateau de pêche, un cyclopousse... puissent un jour être recréés avec des pièces de lego? Dang Huy Hoàng, lui, ne s’est pas contenté de le croire, il l’a fait!    
Comme quoi, il n’y a pas d’âge… - ảnh 1Une épicerie et une pagode réalisées avec des pièces de lego (photo: Dang Huy Hoàng)
Né en 1990 à Hanoï, Dang Huy Hoàng est actuellement designer industriel. Les legos, il y jouait quand il était enfant, comme beaucoup de petits garçons de son âge. Mais ce n’est qu’en 2010 qu’il a compris qu’il tenait là la grande passion de sa vie…    

«Au départ, quand j’étais petit, les legos, ce n’était qu’un jeu de construction. Je me contentais de suivre les notices d’assemblage… Et puis, il y a environ dix ans, j’ai commencé à acheter des ensembles disponibles sur le marché pour finalement créer les miens. Les legos, ça m’aide non seulement à évacuer le stress après une longue journée de travail, mais aussi à stimuler ma créativité. Il y a des moments où je suis à cours d’idées, et dans ces cas-là, les legos sont un moyen de me réinventer», nous confie-t-il.    

Comme quoi, il n’y a pas d’âge… - ảnh 2L'atelier de Dang Huy Hoàng (photo: Dang Huy Hoàng)

Dang Huy Hoàng s’est constitué un véritable petit atelier. C’est sa tour d’ivoire. C’est là qu’il conçoit ses constructions, et en général, ça lui prend pas mal de temps: de trois à six mois pour la seule élaboration… Pour la construction elle-même, il lui faut de deux à trois mois… Oui, mais alors… Que construit-il donc, pour ça lui prenne tant de temps ?   

«Actuellement, on ne trouve pas de pièces de lego qui reproduisent des formes architecturales asiatiques ou vietnamiennes.  De toutes façons, la plupart des pièces sont cubiques… Alors quand je veux reproduire un temple vietnamien, par exemple, avec des toits recourbés, je dois commencer par en faire une représentation en 3D que je fractionne ensuite en autant de pièces qu’il faut : c’est un peu comme pixéliser une image, si vous voulez… Une fois ce travail-là terminé, je dois souvent flâner sur des sites web et de communautés de passionnés pour acheter ou échanger les bonnes pièces. Cela peut prendre de quatre à cinq mois», nous explique Dang Huy Hoàng.

Comme quoi, il n’y a pas d’âge… - ảnh 3Dang Huy Hoàng (photo: Dang Huy Hoàng)

La collection de legos de Dang Huy Hoàng compte aujourd'hui plus de deux millions de pièces. Quant à ses  «œuvres», elles sont bien souvent des reconstitutions d’endroits qu’il connaît bien: une pagode dans le Vieux quartier de Hanoï, un salon familial des années 1990 pendant le Nouvel An lunaire...  

«Je suis né et j’ai grandi à Hanoï, et mes constructions s’en ressentent, forcément… J’aimerais bien, d’ailleurs, qu’elles contribuent à mieux faire connaître le Vietnam. C’est pour ça que je les photographie pour les montrer sur les réseaux sociaux. Du coup, beaucoup de gens dans le monde entier peuvent découvrir tel ou tel aspect du Vietnam!...», nous raconte-t-il. 

Comme quoi, il n’y a pas d’âge… - ảnh 4Un bateau de pêche (photo: Dang Huy Hoàng)

Ses constructions ont valu à Dang Huy Hoàng les honneurs de la presse étrangère. Même la prestigieuse agence Reuters y est allée de son petit couplet admiratif…  Une admiration que partage bien évidemment Chu Hông Duc, le créateur du groupe des amateurs de legos du Vietnam…  

«La collection de Hoàng est inestimable, aussi bien sur le plan esthétique que sur le plan culturel. Ses constructions sont connues dans le monde entier, et font connaître le Vietnam au monde entier!», nous dit-il. 

Comme quoi, il n’y a pas d’âge… - ảnh 5Un cyclopousse (photo: Dang Huy Hoàng)

Pour l’instant, Dang Huy Hoàng est en train d’achever une collection de façades d’œuvres architecturales. Il veut ainsi apporter sa pierre… pardon, sa brique de lego, au  développement de la communauté lego au Vietnam.

Comme quoi, il n’y a pas d’âge…

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