Photo : rtbf.be
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La prolongation de cet effort sur les niveaux de production avait déjà été annoncée vendredi par le président russe Vladimir Poutine, en marge du G20 d’Osaka, levant une grande partie du suspense sur l’issue des réunions prévues jusqu’à mardi dans la capitale autrichienne.
Les 24 participants avaient décidé en décembre dernier d’abaisser leur offre cumulée de 1,2 million de barils par jour pour soutenir et contrôler les cours malgré la recrudescence des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Mais l’ascendance de l’Arabie Saoudite et de la Russie, les deux plus gros producteurs mondiaux, qui se sont alliés il y a trois ans pour enrayer l’effondrement des cours, contrarie certains producteurs. A son arrivée à Vienne lundi, le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh a dénoncé le caractère selon lui unilatéral de l’entente entre Moscou et Ryad annoncée en amont des réunions de Vienne.