De quoi atténuer la pression sur les pays producteurs. Fin juin,
ceux-ci - les pays de l'Opep et leurs partenaires, dont la Russie - avaient
consenti à augmenter leur production, notamment pour couvrir les défaillances
du Venezuela et de la Libye, qui ne sont plus en mesure de fournir leurs
quotas, mais aussi de l'Iran, qui doit de nouveau faire face à des sanctions
américaines. Ils avaient alors fixé un objectif non écrit d'un million de
barils supplémentaires par jour. A la suite de cette annonce, la production des
membres de l'organisation s'était accrue de 40.700 barils par jour en juillet
pour atteindre un rendement de 32,32 millions de barils quotidiens. Un
résultat modeste, qui masque surtout une défection de taille, celle de l'Arabie
saoudite.