Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Seyed Abbas Araghchi, s’exprime lors d’une conférence de presse à Téhéran.
Photo: IRNA/TTXVN
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Dans un communiqué, le ministère iranien des Affaires étrangères a réaffirmé que le pays restait «engagé sur la voie diplomatique» concernant la question nucléaire, malgré la fin du cadre juridique de l’accord.
Le Plan d’action global commun avait initialement permis la levée des sanctions internationales en échange d’un strict encadrement du programme nucléaire iranien. Mais l’équilibre avait été rompu en 2018, lorsque Washington s’était retiré unilatéralement de l’accord sous la présidence de Donald Trump, entraînant en retour le désengagement progressif de Téhéran.
Ces derniers mois, les tensions se sont accrues. L’Iran a suspendu sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en juillet, reprochant à l’agence son silence face aux attaques menées, selon Téhéran, par les États-Unis et Israël contre ses installations nucléaires.
En septembre, à l’initiative du groupe E3 - Royaume-Uni, France et Allemagne -, les sanctions onusiennes ont été rétablies. Mais dans une lettre adressée à l’ONU samedi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que ces mesures étaient désormais «nulles et non avenues», l’accord de 2015 ayant atteint sa fin officielle.