Le président iranien Masoud Pezeshkian s'exprime à Téhéran.
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Le même jour, le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a averti que la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) serait "de facto suspendue" si le Conseil de sécurité des Nations Unies réactivait les mesures punitives à l’encontre de Téhéran.
Ces déclarations font suite au rejet, le 19 septembre, par le Conseil de sécurité des Nations Unies, d’un projet de résolution visant à lever définitivement les sanctions contre l’Iran. Une période de huit jours reste toutefois ouverte pour d’éventuelles négociations entre Téhéran et les puissances européennes afin d’éviter le rétablissement des sanctions.
La Russie, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a exprimé son inquiétude face au vote du Conseil, redoutant une escalade régionale. De son côté, l’ambassadeur de Chine auprès des Nations Unies, Fu Cong, a dénoncé une décision contre-productive, susceptible d’accentuer les divisions au sein du Conseil et de nuire aux efforts diplomatiques autour du programme nucléaire iranien.