Ces personnes ont été arrêtées à leur domicile, a annoncé le porte-parole adjoint du secrétaire général des Nations Unies, Farhan Haq, ajoutant qu’elles travaillaient pour plusieurs agences onusiennes, notamment l’Agence des Nations Unies pour la sécurité et la sûreté (SNSA), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’UNICEF.
Ces arrestations sont survenues peu après les déclarations du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui avait vivement dénoncé la situation lors d’une conférence de presse le 17 décembre, à l’issue d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité. António Guterres a qualifié la détention arbitraire de membres du personnel de l’ONU et de ses partenaires, ainsi que de représentants d’ONG, d’organisations de la société civile et de missions diplomatiques, d’injustice à l’égard de celles et ceux qui œuvrent au service du peuple yéménite. Il a appelé à leur libération immédiate et inconditionnelle, conformément aux principes du droit international.