Des manifestants, principalement des partisans houthis, rassemblés à Sanaa, au Yémen, le 5 juillet 2024, pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza. Photo d’archives: REUTERS/Khaled Abdullah. |
Les gels d’avoirs et interdictions de voyage concernant une dizaine de responsables, pour la plupart des dirigeants du mouvement, sont prolongés jusqu’au 14 novembre 2026. Le mandat du Groupe d’experts chargé de surveiller l’application des sanctions est également reconduit jusqu’au 15 décembre 2026.
Le Conseil a appelé les États membres à intensifier leurs efforts pour empêcher la contrebande d’armes et de composants à destination des Houthis par voie terrestre et maritime, afin d’assurer l’efficacité de l’embargo en vigueur.
La Chine et la Russie se sont abstenues, exprimant leur opposition à des propositions visant à renforcer les mesures de contrôle maritime en mer Rouge. Le vice-ambassadeur chinois, Geng Shuang, a estimé que ces mesures pourraient «affecter la liberté de navigation et le commerce international», et ne seraient «pas conformes au droit international». De son côté, la représentante russe Anna Evstigneeva a jugé la résolution «déséquilibrée» et a insisté sur le rôle essentiel des acteurs régionaux - Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Iran et Oman - dans la recherche d’une solution à la crise yéménite.