Selon l’ONU, près de 70.000 migrants sont morts ou ont disparu au cours des dix dernières années, en empruntant des itinéraires terrestres et maritimes particulièrement dangereux. António Guterres a souligné que ce chiffre était probablement sous-estimé, de nombreux décès ou disparitions n’étant ni recensés ni officiellement signalés. Les femmes et les enfants figurent parmi les populations les plus vulnérables, exposées tout au long de leur parcours migratoire à des risques accrus de violence, d’exploitation et d’abus.

Le secrétaire général des Nations Unies rappelle néanmoins que la migration, lorsqu’elle est sûre, ordonnée et bien gérée, peut constituer un levier important de croissance économique, d’innovation et de renforcement des échanges culturels entre les sociétés.

Instituée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2000, la Journée internationale des migrants vise à sensibiliser la communauté internationale à la situation des migrants, dont le nombre ne cesse d’augmenter en provoquant une multitude de défis mondiaux.