Le 9e colloque sur la mer Orientale

Les participants ont discuté de l’évolution actuelle en mer Orientale, de l’histoire et de l’étude historique sur les litiges en mer orientale et de leurs résolutions ainsi que des intérêts internationaux concernés relatifs à la mer Orientale. Selon plusieurs experts, les activités de recherche géologique chinoises ont violé la zone économique exclusive et le plateau continental du Vietnam dans le récif corallien de Tu Chinh (Vanguard Bank). Bill Hayton, de l’Institution internationale du Royaume-Uni, indique:

«En vertu de la Convention internationale sur le droit de la mer de 1982, il est clair que ces actions ont violé la zone économique exclusive du Vietnam. La Chine ne peut chercher aucun prétexte pour justifier ses actions. Le Vietnam a tous les droits pour défendre sa zone économique exclusive. Selon la convention de 1982 de l’ONU et le verdict rendu par la Cour d’arbitrage international en 2016, cet endroit se situe dans la zone économique exclusive du Vietnam.» 

Stein Tonnessson, professeur de l’Institut de recherche sur la paix d’Oslo en Norvège, déclare:

«Il faut encourager les pays d’Asie du Sud-Est à protéger leurs droits légitimes selon la convention de 1982 de l’ONU. Ces pays devraient continuer à dialoguer avec la Chine pour l’appeler à respecter le droit de la mer.» 

Jeudi 25 juillet sur Twitter, le député républicain américain Mike Gallagher a qualifié, d’«inacceptable» les actions provocatrices de la Chine en mer Orientale. Il a demandé au Congrès américain d’adopter un projet de loi élaboré par lui-même et le député Jimmy Panatta sur les sanctions à l’encontre de la Chine. Ce projet de loi sur les sanctions en mer Orientale et en mer de Chine Orientale, qui a été présenté en juin dernier, vise à sanctionner ceux qui soutiennent les activités illégales de la Chine dans ces zones maritimes, afin d’assurer la sécurité régionale et le commerce international.