Photo d'archive: Le président Hô Chi Minh rencontre des intellectuels
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C’est en 2006, au cours de son 10e congrès national, que le Parti communiste vietnamien a décidé d’élaborer une « stratégie nationale » de repérage et de formation des personnes les plus aptes à servir la nation. Dix ans plus tard, en 2016 donc, il était question, pour le Parti, de se doter d’un contingent de cadres stratégiques « ayant suffisamment de compétences professionnelles, de qualités éthiques et de prestige »... En 2017, le bureau politique du Parti a promulgué une règlementation précisant les critères requis pour la nomination et l’évaluation des cadres dirigeants à différents échelons. Le comité central a de son côté adopté une résolution portant sur la nécessité de former des cadres susceptibles de répondre aux exigences de l’intégration internationale et du développement national jusqu’en 2045. C’était en 2018.
Les modalités de l’élection des cadres dirigeants ont été profondément modifiées, et le processus a gagné en transparence et en équité. Toute tentative de recourir à des manœuvres électorales malhonnêtes est désormais vouée à l’échec et aujourd’hui, le talent et la vertu sont la seule voie d’accès aux hautes fonctions.
Pour ce qui est des congrès locaux, les participants élisent les dirigeants de leurs antennes, qui éliront à leur tour les dirigeants du Parti lors du congrès national. « Ces congrès sont l’occasion de faire le tri des cadres supérieurs, et pas seulement de discuter des orientations. Que seules les personnes méritantes soient élues, sinon tant pis. Nous ne craignons pas d’être en pénurie de cadres », a déclaré le secrétaire général du Parti Nguyên Phu Trong.
S’il est exact que le choix de ses futures instances dirigeantes reste l’un des principaux enjeux du Parti lorsqu’il organise tous ces congrès, ceux-ci se déroulent dans le strict respect des règlementations et de la loi. Cela a été, est et sera…