Les policiers et les personnes influentes du village de Breng 3. Photo: Ngoc Anh |
La province de Gia Lai compte environ 1000 personnalités influentes issues des ethnies minoritaires. Parmi elles, 770 sont membres des antennes du Front de la patrie du Vietnam, mandat 2019-2024. Entre 2018 et 2020, le comité populaire de la province de Gia Lai a rendu hommage à une centaine de personnes dont les contributions ont été remarquables, que ce soit dans la vulgarisation des loi et politiques du Parti, dans les mouvements d’émulation patriotique, dans les programmes d’instauration de la nouvelle ruralité et des centres urbains civilisés que dans la réduction durable de la pauvreté. Nguyên Thi Thanh Lich, vice-présidente du comité populaire provincial, indique:
“Ces personnes, principalement des patriarches et des chefs de hameau, ont aidé à vulgariser les politiques du Parti et la loi auprès de leur communauté. Leurs interventions ont permis de maintenir la sécurité et l’ordre au sein des localités et ont contribué à leur développement économique. Les mesures adoptées au cours des cinq dernières années, en faveur de la réduction de la pauvreté des minorités ethniques ont permis de réduire le taux de foyers pauvres de 41% à 5%. Dans le cadre du programme d’instauration de la nouvelle ruralité, nous avons promulgué une directive sur la construction de nouveaux villages pour les ethnies minoritaires.”
Certaines personnalités influentes ont travaillé avec les forces de police pour sensibiliser et convaincre les milliers d’anciens membres de Fulro, une organisation séparatiste illégale, de revenir dans le droit chemin. Le sous-colonel Hoàng Quôc Thinh, chef adjoint du service consultatif de la Police de Gia Lai, fait savoir:
“Nous organisons régulièrement des ateliers à destination des 955 personnalités influentes de la province pour les tenir informées des politiques et les lois du Parti et de l’État. Nous tenons à valoriser leur rôle dans la défense nationale”.
Les patriarches et les chefs de hameaux encouragent également les agriculteurs à participer aux formations sur les techniques d’élevage et de culture aux fins d’améliorer leur productivité et la qualité de leurs produits. Djonh, patriarche et ancien chef de l’association des agriculteurs de Plei Mo Nu, un village rattaché à la commune de Chu A, de la ville de Pleiku, indique :
« J’ai appris aux agriculteurs les nouvelles techniques culturales concernant le riz, le café et le poivre. Grâce aux aides de l’État, nos conditions de vie se sont nettement améliorées. Ma famille cultive un hectare de caféier, des centaines de plants de poivrier et 2.500m2 de riz ce qui nous rapporte un revenu annuel de 150 millions de dongs (environ 6.493 dollars) et un bénéfice net de 50 millions de dongs (environ 2.164 dollars)».
Ksor Hyao, ancien secrétaire du comité du Parti du village de Breng 3. Photo: Ngoc Anh |
Chaque année, le front de la patrie de la province de Gia Lai organise des rencontres avec les personnes influentes issues des ethnies minoritaires pour mieux comprendre la pratique religieuse et les aspirations des habitants en matière de développement socioéconomique.
La province de Gia Lai est aussi très attachée à l’édification du Parti. Au cours des 5 dernières années, plus de 12.000 personnes, dont certaines issues des ethnies minoritaires, ont adhéré au Parti. A ce jour, les 2157 hameaux, villages et quartiers de la province de Gia Lai possèdent des cellules du Parti. Ksor Hyao, ancien secrétaire du comité du Parti du village de Breng 3, de la commune d’Ia Dêr, du district d’Ia Grai, indique :
« J’ai adhéré au Parti en 2000. De 2005 à 2020, j’étais secrétaire du comité du Parti du village de Breng 3. Notre village compte maintenant 9 membres du Parti. Ils sont très actifs dans la vulgarisation des politiques et des lois et encouragent les villageois à s’entraider et à abandonner leurs coutumes obsolètes. »
La contribution des personnalités issues des communautés ethniques dans le développement socioéconomique de la province de Gia Lai est de plus en plus forte. Aujourd’hui, elles sont une véritable passerelle entre les autochtones et les autorités et participent à la préservation et à la valorisation des identités culturelles des ethnies minoritaires de la province.