Nous sommes le 30 avril au soir. Le parc Tu Tuong est investi par les artistes de l’Académie des arts de Zhejiang, en Chine, qui y présentent un programme inspiré de grands classiques de la littérature chinoise.
Ces numéros sont très représentatifs de Zhejiang, de même que les instruments traditionnels utilisés ici, nous explique le chef de la troupe.
Changement d’horizon avec «Sounds from the Northern Winds», un concert de world music (musiques du monde) où piano et électronique forment un mélange étonnant et détonnant. Cette fois, ce sont des artistes danois, qui sont à l’œuvre.
"Pour ma première participation au festival de Hue, je n’avais présenté que trois chansons. Mais là, j’ai pu donner un vrai concert, dans des conditions optimales, que même en Europe, j’ai du mal à trouver", nous confie Michael Moller.
Plus loin, la troupe Urpin-Banska Bystrica, venue de Slovaquie, donne un spectacle de danses folkloriques.
Les Philippines, elles, sont également présentes, avec Kaloob, un spectacle de chants et de danses qui offre un vaste panorama des cultures locales, mais aussi de celles qui, venues de l’extérieur, ont laissé une certaine empreinte.
Photo: Huefestival.com
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Véritable ambassadrice culturelle du Sri-Lanka, l’Académie de danse Ranranga est elle aussi, de la fête, et visiblement, le succès est au rendez-vous.
"Je suis très impressionnée par les Chinois", nous dit H Diem Blo, de la troupe des arts ethniques de Dak Lak. "Je les trouve très vivants, sur scène. Pareil pour les Sri-lankais : il y a un cachet, une originalité, qui forcément, frappent les esprits."
«un cachet, une originalité…»… On pourrait en dire autant de ces jeunes russes qui dansent avec du pain et des épis de blé, fruits de leur labeur…
« ous les goûts et toutes les couleurs!»… L’expression n’aura jamais pris autant de sens qu’en ces jours de festival à Hue.