Notre périple commence dès potron-minet, avant que le soleil ne se lève.
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Cueillies au petit matin, les fleurs de lotus gardent encore tous leurs parfums dans les pétales.
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Le « lotus aux cent pétales » est le meilleur pour parfumer le thé.
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La cueilleuse se faufile habilement entre les lotus pour ne pas les écraser…
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… et ne cueille que les bons.
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Quand le soleil se lève, son embarcation est déjà remplie de lotus.
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Aux mois de juin et de juillet, elle remplit chaque jour une embarcation comme celle-ci.
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La fleur sera débarrassée de ses pétales. On ne garde que son pistil.
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Ce travail nécessite une grande délicatesse pour ne pas briser le pistil…
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… mais il faut travailler vite dans une salle hermétique pour ne pas laisser s’évaporer le parfum des fleurs.
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Seule la partie blanche est utilisée pour parfumer le thé.
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Plusieurs étapes sont nécessaires pour prélever cette partie blanche du pistil.
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L’artisan enlève progressivement les grands pétales, puis les plus petits avant d’arriver à cette partie.
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Surnommée « riz de lotus » en raison de sa forme et de sa couleur, cette partie n’est autre que les anthères du lotus.
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Cette quantité de “riz de lotus” provient de plusieurs centaines de fleurs.
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Le reste des fleurs sera mis à sécher pour être utilisé dans la pharmacopée traditionnelle.
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En fonction de chaque saison et de chaque étang de lotus, l’artisan décide du nombre d’opérations de parfumage, de 5 à 7 fois pour un kilo de thé.
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Sur une couche de thé, est saupoudrée une couche de « riz de lotus ». Au bout de deux ou trois jours, le thé est séché puis tamisé pour laisser échapper le vieux « riz ». Du nouveau « riz » y sera ajouté.
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La dégustation du thé au lotus est tout un art.
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Pour les Hanoiens, préparer du thé est un acte élégant, même si on le fait pour soi-même ou pour quelqu’un d’autre.
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