 Les étudiants du CLEF Asie-Pacifique. Photo : Thao Ly |
Le premier jour, les participants ont été accueillis par la vice-rectrice de l’AUF, Marie-Nathalie le Blanc, qui a souligné les objectifs de cette rencontre.
«L’objectif de cette rencontre aujourd’hui est de permettre aux Clubs leaders d’étudiants francophones, créés par l’AUF, de pouvoir se présenter mais aussi de pouvoir se connaître, d’échanger, de créer des réseaux et surtout de réfléchir sur le futur de la francophonie en Asie-Pacifique», a-t-elle déclaré.
Après une activité «brise-glace» qui leur a permis de représenter visuellement leur vision de la francophonie à travers une activité créative, les étudiants ont discuté en petits groupes sur le sujet: «Comment attirer davantage de jeunes à apprendre le français?». Ils ont ensuite présenté leurs conclusions ou recommandations à l’ensemble des participants. Parmi les idées proposées, on peut citer l’organisation d’événements culturels et sportifs en français, la création de plateformes numériques pour promouvoir le français et faciliter les échanges entre apprenants, le renforcement de la coopération entre universités francophones et établissements scolaires...
 La séance de discussion. Photo : AUF - Asie-Pacifique |
Les participants ont également établi ensemble une feuille de route pour 2024, en déterminant collectivement des objectifs et des activités pour le réseau régional des Clubs leaders d’étudiants francophones en Asie-Pacfique. La séance de restitution a été suivie par le discours du recteur de l’AUF, qui a félicité les étudiants pour leur engagement et leur dynamisme. La journée s’est terminée par un échange de cadeaux culturels, qui a permis de mettre en avant la diversité culturelle de la francophonie asiatique.
Le deuxième jour, les participants ont eu l’occasion de découvrir la richesse de la culture cambodgienne à travers des visites guidées francophones des sites touristiques de Phnom-Penh, tels que le Palais royal et le Musée d’histoire khmère. Ils ont aussi assisté à la cérémonie de lancement du magazine «Polyphonies estudiantines», une publication qui rassemble les contributions des étudiants francophones d’Asie-Pacifique sur des thématiques variées.
Les représentants des Clubs leaders d’étudiants francophones ont fait part de leur satisfaction et de leur intérêt pour cette rencontre. C’est le cas de Thammavongsinh Somphet, président d’un Club leader d’étudiants francophones du Laos.
«Personnellement, je trouve que c’est une chance de rencontrer d’autres étudiants, de créer des liens avec eux, et ce qui est le plus important, c’est que cet événement m’a permis de trouver de nouvelles idées pour les activités de notre club», nous a-t-il dit.
Même son de cloche du côté de Sandra Mazzoni, présidente d’un Club leader d’étudiants francophones du Cambodge.
«Ce qui m’est intéressant, c’est le fait de pouvoir voir tous les étudiants des clubs du monde, de l’Asie-Pacifique en l’occurrence. C’est vraiment intéressant parce qu’on les connaît, on les voit, mais c’est toujours en ligne. Et le fait de pouvoir les voir face à face… ce qui est très beau parce qu’on comprend aussi les points de vue différents qui viennent d’autres pays», nous a-t-elle confié.
Les participants ont également évalué les contributions de leurs clubs en faveur de la promotion de la francophonie dans leur pays respectifs.
«D’abord, pour attirer de nouveaux apprenants, il faut commencer par nous. Ça veut dire que nous devons faire mieux nos activités. On ne peut pas dire aux autres ‘Venez, venez, apprenez le français avec nous’. Il faut le dire aussi à travers nos activités, qui doivent être intéressantes, qui doivent être attractives. Alors, on va faire des reportages et on va les publier sur les réseaux sociaux comme Tiktok, Facebook. Après ça, il y aura beaucoup de nouveaux apprenants», nous a expliqué Thammavongsinh Somphet.
«Il faut bien commencer quelque part, et je pense que commencer dans une université comme la nôtre c’est bien parce qu’au Cambodge, toutes les universités sont réunies. Elles sont presque partout. On sait que dans le futur, ça va se propager dans d’autres universités et même à des lycées», a renchéri Sandra Mazzoni.
 Les professeurs et l'étudiante de l'Université de Hanoi. Photo : Thao Ly |
Cette rencontre aura été une occasion unique pour les jeunes francophones d’Asie-Pacifique de se connaître, de se former et de s’impliquer davantage dans la promotion de la francophonie dans leur région. Elle aura également permis de renforcer le réseau régional des Clubs leaders d’étudiants francophones en Asie-Pacifique, qui constitue un acteur clé pour l’avenir de la francophonie.