Oui, je viens de terminer ce livre, qui est
coécrit avec des amis à Paris. C’est un livre qui parle de la vie des jeunes
filles vietnamiennes à Paris, de leur adaptation à la vie parisienne… On insiste sur le fait que malgré les
différences culturelles, ces jeunes filles restent fondamentalement
vietnamiennes, même si, bien entendu, elles s’ouvrent à beaucoup de choses
nouvelles, forcément…
VOV5: Pourquoi ce titre, «Yaybook»?
«Book», c’est «livre» en anglais, et «Yay», c’est
le nom en abrégé du blog de la
représentante de notre groupe. Elle s’appelle «Miu» et elle tient un blog
personnel qui parle de la mode en France. Et il se trouve que ce blog s’appelle
«Yaymiu». Et pour faire le titre, on a tout simplement fait une contraction,
d’où «Yaybook».
VOV5: Pourriez-vous présenter en quelques mots «Diana», l’ouvrage
que vous avez traduit et publié?
Ah oui! En fait, je suis un grand fan de Diana, la
princesse de Galles. Diana, ce n’était pas seulement une princesse, c’était une
véritable icône de la mode. Ce qui m’a intéressé, dans ce livre, c’est que
c’est une œuvre de fiction pure, où on retrouve Diana, mais Diana post mortem.
L’auteur a imaginé que l’accident de 1993 n’avait pas eu lieu et que Diana
poursuit le cours de son existence aventureuse, mais en dehors de la famille
royale.
VOV5 : Qu’est-ce qui vous a donné envie de traduire des
ouvrages français?
Oh, je crois qu’à la base, c’est tout simplement
parce que j’aime lire et écrire... Et comme en plus, j’adore les langues
étrangères... Traduire, c’est un peu une seconde nature, pour moi! Et si on
ajoute que le français, c’est la langue que j’ai appris pendant ma petite
enfance!... Pour moi, ça relève de l’évidence!...
VOV5: Traducteur, pour vous, c’est un métier ou une
passion?
Les deux mon capitaine! Vous savez, pour vraiment
bien exercer un métier, il vaut mieux que ça parte d’une passion… Pour moi, ça
s’est fait un peu par hasard. Il se trouve qu’il y a des maisons d’édition qui
ont apprécié mon travail; alors du coup, les choses se sont enchaînées…
VOV5: Combien de temps consacrez-vous à la traduction?
Ça dépend, parce que chaque ouvrage demande des
recherches différentes. Il y a des ouvrages assez académiques, par exemple,
pour lesquels il faut passer beaucoup de temps sur le dictionnaire pour
chercher le sens de tel ou tel mot… Un livre d’enfant, par contre, ça peut se
faire en une semaine. Pour «Diana», ça m’a pris environ trois semaines pour à
peu près 600 pages. Il faut dire que j’ai du faire pas mal de recherches sur la
monarchie britannique, sur chacun des membres de la famille royale… Et puis
bien évidemment, j’ai du me replonger dans la vie de Diana, mais ça, c’était un
vrai plaisir!...