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Le hall du 58 rue Quan Su ne désemplit pas. Les employés défilent: ils remplissent d’abord quelques formalités puis ils donnent de leur sang. Chacun s’installe sur une sorte de chaise longue pliable, étend son bras et se fait ainsi «pomper» pendant environ cinq minutes par une infirmière ou un infirmier de l’Institut central d’hématologie et de transfusion sanguine.
Pour certains, c’est devenu une habitude, comme nous le confie Nguyên Truong Chinh, technicien de son état.
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«C’est la quatrième fois que je donne du sang, comme ça. Je suis très content d’être là : je me dis que ce que je fais aujourd’hui va permettre de guérir des maladies ou même de sauver des vies», nous dit-il.
Trinh Thi Thùy Trang est l’une des journalistes de la station Culture et Société (VOV2). Elle aussi est une habituée…
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«Je donne régulièrement de mon sang, et notamment ici, à la radio, où j’ai participé à toutes les collectes qui ont été organisées au cours de ces 10 dernières années. Les petits ruisseaux font les grandes rivières, dit-on... Si chacun d’entre nous donne un peu de sang, beaucoup de vies pourront être sauvées».
Tous les ans, le syndicat de la Voix du Vietnam et la section de l’Union de la jeunesse communiste Hô Chi Minh appellent les employés de la radio à faire un geste de solidarité en participant à la collecte de sang.
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Pour Vu Hai Quang, qui est à la fois vice-président et chef du syndicat de la Voix du Vietnam, il s’agit de ratisser le plus large possible…
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«Chaque année, on essaie d’attirer le plus d’employés possibles», nous explique-t-il. «Pour cette fois, grâce au dynamisme de la section de l’Union de la jeunesse communiste Hô Chi Minh, beaucoup d’associations ont décidé de se joindre à nous. On a fait un peu de battage médiatique sur notre plate-forme interne mais aussi sur les réseaux sociaux et les médias. C’est vraiment un très beau geste humanitaire, la collecte de sang!»
Pham Tuân Duong, qui est le directeur adjoint de l’Institut central d’hématologie et de transfusion sanguine, ne peut que se réjouir du nombre de participants. Pour lui, pas de doute: 2021 est un bon millésime!
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«Une très bonne ambiance, je trouve... C’est d’autant plus remarquable que la crise sanitaire a beaucoup bouleversé le monde en général et le Vietnam en particulier. Au début de la première vague de Covid-19, on a dû faire face à un manque de sang dans les hôpitaux et les banques de sang, eu égard aux mesures de distanciation sociale. Mais maintenant que la situation est sous contrôle, ça va beaucoup mieux, et en tout cas, c’est bien qu’un grand média comme la Voix du Vietnam s’implique là-dedans!»
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Pour cette grande opération annuelle, la Voix du Vietnam envisage de collecter plus de 300 unités de sang. Elle y arrivera certainement: inutile de se faire un sang d’encre!