L'Accord de partenariat économique régional global (RCEP) a été signé le 15 novembre 2020 par la Chine, le Japon, la République de Corée, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les 10 pays de l'ASEAN, dont le Vietnam. Photo: VOV |
Au cours des 5 dernières années, le Vietnam a signé de nombreux accords commerciaux dont l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP), l'Accord de libre-échange (EVFTA) et l'Accord de protection des investissements (EVIPA) avec l’Union Européenne, l’Accord de libre-échange Vietnam-Royaume-Uni (UKVFTA) ou encore l’Accord de Partenariat économique régional global (RCEP).
De l’avis de Trân Tuân Anh, chef de la Commission économique du comité central du Parti communiste vietnamien, par la signature de ces accords dits «de nouvelle génération», Hanoï réaffirme son engagement à s’ouvrir au monde et donne une nouvelle image du Vietnam à l’international.
«Pays membre de l'Organisation mondiale du commerce et de la zone de libre-échange de l’ASEAN (AFTA), le Vietnam a, ces dernières années, été à l’origine de nombreux accords de libre-échange multilatéraux dont le CPTPP, l’EVFTA ou encore le RCEP. Une nouvelle image du Vietnam, celle d’un Vietnam responsable, dynamique et décisif s’impose désormais sur la scène internationale».
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L’entrée en vigueur de ces accords de libre-échange a permis au Vietnam de se hisser à la 22e place des pays exportateurs et d’attirer des centaines de milliards de dollars d'investissements directs étrangers (IDE). Les indicateurs de la compétitivité vietnamienne sont en nette amélioration grâce à la préparation, en amont, des entreprises locales. Nguyên Thi Huyên, directrice de la société de production et d'exportation d'anis étoilé du Vietnam, fait savoir :
«L'UE est notre marché cible. Nous avons mis en place dès 2013 nos propres chaînes de valeur et zones de matières premières. Nous possédons aujourd’hui de nombreuses certifications internationales telles que la certification européenne en hygiène et en sécurité sanitaire des aliments ou encore la certification du commerce équitable».
D’après l’économiste Nguyên Dinh Cung, ancien directeur de l'Institut national de gestion économique, pour réussir son intégration économique au monde, le Vietnam doit encore améliorer la compétitivité de ses entreprises.
«La signature des accords commerciaux ne suffit pas. Une grande part du succès est attribuable aux entreprises domestiques. Le pays doit se doter d’entreprises compétitives, performantes et innovantes, capables d’absorber les nouvelles technologies».
Lors de son 13e Congrès national, le Parti communiste vietnamien a décidé de faire de l’intégration totale du pays au tissu économique mondial la clef du développement national.