Nguyên Huu Trinh - Photo Bich Thuy/VOV
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Depuis deux ans, la coopérative Mai Son-Son La cultive
100 hectares d’arbres fruitiers suivant
les normes VietGap (Bonnes pratiques agricoles du Vietnam). Toutes les étapes de
cette nouvelle réglementation sont respectées pour garantir une parfaite sûreté
alimentaire. La grande majorité des produits a été vendue à des supermarchés ou
à des entreprises qui en avaient fait la commande, explique le PDG Nguyên Van
Phong. Nguyên Huu Trinh, un membre de la coopérative, précise:
« Nos
fruits répondent aux normes biologiques. Les méthodes de culture et de
production sont conformes aux critères de sûreté et d’hygiène alimentaires.»
La société laitière de Môc Châu figure parmi les
producteurs laitiers les plus modernes
du Vietnam. Ses produits commercialisés sous le label Môc Châu Milk sont très prisés
des consommateurs vietnamiens. Les animaux aussi sont élevés selon les normes VietGap.
La société possède 600 fermes modernes
et élève plus de 23.000 vaches laitières. Trân Công Chiên, le PDG de la société,
explique:
« De la
qualité de nos produits, dépend la survie
de notre entreprise. C’est donc un facteur tout à fait essentiel. Nos animaux
sont élevés selon la norme VietGap. La production laitière est conforme aux
critères de l’ISO 9001- 2008. Nous envisageons de produire prochainement du
lait organique. »
La société laitière de Môc Châu - Photo Bich Thuy/VOV
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La province de Son La compte aujourd’hui 47
coopératives et sociétés spécialisées dans la production agricole et aquacole
biologique. Grâce à cette nouvelle démarche, les exportations de la province
ont augmenté significativement et les fruits et légumes de Son La sont désormais
vendus sur les marchés européens, australiens, américains ou sud-coréens.
Pour parvenir à ce résultat, Son La a misé sur les
exploitations de grande envergure et l’application des nouvelles technologies.
De nouvelles techniques de culture et d’élevage ont été enseignées aux
agriculteurs et de nouvelles variétés d’engrais et d’intrants ont été
utilisées. De nombreuses exploitations ont installé le système d’irrigation
automatique israélien. Une campagne de sensibilisation a aussi été mise en
place dans la province pour inciter les entreprises à investir dans la
transformation des produits agricoles. Mais
beaucoup de progrès restent à faire, affirme Câm Thi Phong, la directrice du
service provincial de l’Agriculture et du Développement rural.
« Nous
devons réexaminer en premier lieu notre plan d’aménagement pour le
développement de l’agriculture high-tech. Nous devons également former les
agriculteurs aux nouvelles techniques et méthodes. La province doit mettre en place des mesures
favorisant le développement de zones dédiées à l’agriculture high-tech. Enfin et surtout, la province doit réussir à
mobiliser plus d’investissements au profit de cette nouvelle agriculture.»
Son La s’est fixé comme objectif de mettre en place
d’ici à 2020 au moins 3 zones d’agriculture high-tech et de faire en sorte que la
valeur des productions agricoles high-tech représente entre 20 et 25% du volume
total de la production agricole locale.